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Editorial

Editorial

Françoise Deriaz, rédactrice en chef

Rien ne va plus à Cinésuisse. Après l'Association romande du cinéma (L'Arc) l'année dernière, l'Association suisse des réalisatrices et réalisateurs de films (ARF/FDS) et le Groupe auteurs, réalisateurs, producteurs (GARP) ont récemment claqué la porte du forum faîtier de la profession, le privant ainsi d'un pan significatif de sa représentativité. Faut-il déplorer ou au contraire se réjouir de ce coup de bâton dans la fourmilière? S'il est vrai que la concertation et la cohésion de la branche est des plus souhaitables, il faut bien admettre que la forme organisationnelle de Cinésuisse – chaque association adhérente y a quasiment droit de veto – n'est pas des plus adéquates pour faire avancer la cause du cinéma en Suisse. Pour autant que les intérêts de la distribution concordent avec ceux de la production. Comment y remédier? CB a mené l'enquête auprès des intéressés, mais les solutions envisagées pour réactiver Cinésuisse ou relancer une nouvelle structure sont encore floues. Enfin, et pour clore sur une note plus optimiste: la part de marché du cinéma suisse, en 2003, a passé de 3,4 % à 5,9 % (coproductions minoritaires incluses), notamment grâce au résultat historique de «Achtung, fertig, Charlie!».

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Sommaire n°343