Kaspar Kasics a été président de l'ARD/FDS pendant 13 ans, de 1996 à 2001 puis à nouveau depuis 2010. Il sera remplacé par Barbara Miller dès septembre.

Kaspar Kasics a quitté ses fonctions de président de l’ARF/FDS à la mi-mai. La réalisatrice Barbara Miller reprendra les rennes de l’association début septembre, après une période de transition (vous pourrez lire son portrait dans le prochain numéro). Kaspar Kasics aura été président pendant deux mandats soit 13 ans, de 1996 à 2001 puis à nouveau depuis 2010.

Le Pacte de l’audiovisuel (1996) et la révision de la loi sur le cinéma ont tous deux vu le jour durant son premier mandat. Sous Kasics, l’« Association suisse des réalisatrices et réalisateurs de films » est rebaptisée « Association suisse des scénaristes et réalisateurs de films » (dont font désormais également part les auteurs).

À partir de 2010, l’association se réorganise et se professionnalise, sous la houlette de sa nouvelle directrice, Ursula Häberlin. La structure s’oppose au chef de la section cinéma de l’époque Nicolas Bideau et participe à la conception des nouveaux régimes d’encouragement et à l’élaboration de la nouvelle ordonnance sur l’encouragement du cinéma. Elle collabore également avec les associations de producteurs GARP et SFP pour imposer, au nom de la facilitation, une rotation des commissions d’attribution ainsi que la mise sur pied d’une aide à l’écriture. Cette même période voit l’introduction de Succès Cinéma, le cinquantenaire de l’association en 2012, et plus récemment, le lancement des recherches sur le Gender Diversity.

Lorsqu’on le questionne sur les raisons de son départ, Kasics dit qu’avec la direction et le comité actuellement en place, l’ARF/FDS se trouve « dans le meilleur des états possibles », et les contrats importants que sont la nouvelle ordonnance sur l’encouragement et le nouveau Pacte de l’audiovisuel sont désormais conclus. Il estime aussi qu’au vu des recherches actuellement en cours sur le Gender Diversity, il est temps d’avoir une femme à la tête de l’association. Et puis il souhaite une nouvelle fois pouvoir consacrer plus de temps à ses propres projets de cinéma.

Kaspar Kasics a toujours été un interlocuteur disponible et bien informé pour le Cinébulletin. Nous lui souhaitons bonne continuation.