Un prix « vert » pour le nouveau film italo-suisse d’Alice Rohrwacher.

« La Chimère » est le titre du récent long métrage d’Alice Rohrwacher, coproduit – comme ses œuvres précédentes – par Amka Films, de Savosa, et la RSI. Sélectionné en compétition à Cannes, le film de la réalisatrice italienne a remporté le Prix Ecoprod international, qui récompense les productions ayant suivi une éthique écoresponsable. C’est la deuxième année que ce prix est décerné sur la Croisette et il n’est pas surprenant qu’il ait été remporté par un film également produit par la maison tempesta de Bologne. « Ils ont été parmi les premiers en Italie à structurer le travail d’un point de vue écologique et durable, avant même que cette sensibilité ne devienne globale », explique Michela Pini pour Amka. À cet égard, elle avait déjà collaboré avec Carlo Cresto-Dina, directeur de la maison de production italienne et créateur d’EcoMuvi, une société de conseil et de protocole « vert » qui vise à réduire l’impact environnemental et social de chaque département sur un plateau de tournage.

Pour « La Chimère », par exemple, l’empreinte énergétique a été limitée en évitant d’avoir recours à des générateurs diesel, bien que le tournage ait eu lieu dans une région rurale et reculée de l’Italie. Presque tous les costumes ont été achetés d’occasion ou loués, et la remise en état a été confiée à une petite entreprise locale. Ces choix importants, qui réduisent les déchets et les coûts de production, sont des éléments de mérite devant les commissions et apportent du prestige aux entreprises.

Versione originale Italiano

«La Chimera» di un cinema sostenibile è già realtà

 

Un riconoscimento ‘verde’ per il nuovo film italo-svizzero di Alice Rohrwacher

 

Si intitola «La Chimera» il recente lungometraggio di Alice Rohrwacher, coprodotto - come i precedenti - dalla Amka Films di Savosa e dalla RSI. Selezionato in concorso a Cannes, il film della regista italiana si è aggiudicato il Prix Ecoprod International, attribuito alle produzioni che hanno seguito un’etica eco-responsabile. È il secondo anno che sulla Croisette viene consegnato questo premio e non stupisce che a vincerlo sia stato un film che vede tra i produttori anche tempesta srl di Bologna. «Sono stati tra i primi in Italia a strutturare il lavoro in un’ottica ecologista e sostenibile, anche prima che questa sensibilità diventasse globale» ci dice Michela Pini per Amka, che ha già collaborato con Carlo Cresto-Dina, direttore della casa di produzione italiana e ideatore di EcoMuvi, società di consulenza e protocollo ‘green’ che mira a ridurre l’impatto ambientale e sociale di ogni reparto presente sul set. 

Per «La Chimera» ad esempio è stato possibile contenere l’impronta energetica, evitando anche l’uso di generatori diesel, malgrado sia stato girato in una zona rurale e discosta d’Italia. La quasi totalità dei costumi poi era di seconda mano o a noleggio e il catering è stato affidato ad una piccola azienda locale. Scelte importanti che consentono di ridurre gli sprechi e le spese di produzione, sono elementi di merito di fronte alle commissioni e portano prestigio alle società.