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Communication


28.02.2024

38e édition du FIFF


Du 15 au 24 mars 2024, le Festival International du Film de Fribourg (FIFF) passe aux platines pour un set d’anthologie composé de 100 films, en provenance de 49 pays, avec 5 premières mondiales, 5 internationales, 5 européennes et 40 premières suisses. Pour sa 38e édition, le FIFF propose : un coup de projecteur sur la culture hip-hop qui fête ses 50 ans et le premier panorama au monde consacré à la cinématographie de la Macédoine du Nord. Deux cartes blanches : à l’actrice franco-iranienne Golshifteh Farahani et au réalisateur Michel Gondry. Des Séances de minuit, d’autres pour toute la famille, et le plaisir des films prolongé par des expériences culinaires dans les restaurants fribourgeois grâce à Un film, un repas. À Fribourg, mais aussi à Bulle durant le dernier week-end du Festival, le 38e FIFF s’annonce vibrant et rythmé.

 

Véritables colonnes vertébrales du FIFF, ses compétitions internationales longs et courts métrages font la part belle au cinéma des quatre coins du monde. Le Festival présente à la fois des films qui ont déjà reçu une reconnaissance internationale dans des festivals prestigieux tels que Cannes et Venise, mais – jamais autant que cette année – également des œuvres arrivées bien plus modestement par l’appel à film. «Le FIFF programme traditionnellement des films en provenance de pays où l’humeur n’est pas toujours au comique. Mais pour cette 38e édition du Festival, il est surprenant de noter que près de la moitié des longs métrages en compétition s’adonnent à des touches d’humour» remarque Thierry Jobin, directeur artistique du Festival. «Les cinéastes réagissent à l’état du monde. Quand les temps sont difficiles, la créativité s’en trouve décuplée», ajoute-t-il. Et si l’humour – parfois noir, souvent grinçant – traverse plusieurs films de la sélection, un autre aspect artistique à souligner est l’inventivité formelle «absolument décoiffante» de la programmation. Une chronique absurde du quotidien dans «Day Tripper» (Chine), un road-movie marocain aux airs de western décalé avec «Déserts», ou encore une très immorale dystopie familiale péruvienne, «Cuadrilátero», présenté en première mondiale au FIFF – voici quelques exemples de la sélection qui font écho aux univers déjantés de grands noms tels que Wes Anderson, Roy Andersson ou même Jacques Tati. «Voilà bien la preuve, s’il en fallait une, que la créativité du cinéma ne connait pas de frontières. La sélection du 38e FIFF, majoritairement en provenance d’Asie, Amérique latine, Afrique, Moyen-Orient et Europe de l’Est, lève le voile sur les infinies possibilités transgressives que permettent notamment l’ironie, l’humour noir ou absurde», ajoute Thierry Jobin.

Ces touches d’humour se retrouvent aussi dans les autres sections du FIFF : Nouveau territoire, consacrée à la Macédoine du Nord cette année, déploie un panorama de cette cinématographie qui sait prendre des risques aussi bien stylistiques que thématiques ; pour la section Diaspora, l’actrice franco-iranienne Golshifteh Farahani a préféré, plutôt que de grands classiques du cinéma iranien, six films moins connus de son pays d’origine, des œuvres « extraordinaires et malades » selon ses mots ; l’audacieuse et joyeuse sélection de six films fétiches du réalisateur français Michel Gondry est un parfait écho à son propre univers cinématographique fait de bricolage et d’expérimentations ; et enfin la section Cinéma de Genre autour de la culture hip-hop présente des personnages des milieux de la musique, de la danse ou du graffiti, qui, bien souvent, ne manquent ni d’ironie ni d’esprit de transgression, notamment «Le Monde de demain», mini-série de six épisodes sur l’histoire du groupe de rap NTM.

Enfants et parents ne seront pas en reste grâce à la section Découvertes en famille qui s’adresse, par tranches d’âges, aux plus jeunes dès 4 ans. Parmi les films de la section, le film chinois «Summer Diary» enthousiasmera le public dès 10 ans. Présenté au FIFF en première internationale, ce joli périple métaphorique suit le besoin d’exploration d’un garçon qui décide de se rendre en ville pour retrouver sa mère. Et pour le public adulte téméraire, les très attendues Séances de minuit du FIFF offrent leur lot de frissons et de fantastique, terreaux d’expérimentation extraordinairement fertiles et se permettant bien des prises de risques. Au programme : tremblement de terre gigantesque à vivre en 4DX («Concrete Utopia»), satire contre la dérive des réseaux sociaux lors d’un livestream sur YouTube virant au cauchemar («Dashcam») ou encore film apocalyptique à message écologique avec une Mère Nature incarnée par un zombie («In a Violent Nature»). Âmes sensibles s’abstenir !

Et pour bien lancer les festivités, c’est une comédie satirique indienne teintée de hip-hop qui ouvre le FIFF vendredi 15 mars prochain. Dans «Dilli Dark», un jeune Nigérian exilé à New Dehli fait face au racisme durant ses démarches pour obtenir un MBA et trouver du travail. Un premier film dynamique porteur d’un message universel.

 

Billetterie et programme complet sur fiff.ch.

(Communiqué de presse)