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Tatiana Huezo Sánchez et Pietro Marcello au coeur des Ateliers de Visions du Réel

Communiqué de presse/ Visions du Réel
25 février 2021

Pietro Marcello/© Francesca Errichiello et Tatiana Huezo Sanchez

Dans le cadre de ses Ateliers, la 52e édition du Festival international de cinéma de Nyon célébrera l’œuvre de la réalisatrice mexico-salvadorienne Tatiana Huezo Sánchez (Tempestad) et du réalisateur italien Pietro Marcello (Bella e Perduta, Martin Eden) en proposant deux grandes rétrospectives. La richesse de leurs horizons cinématographiques fera également l’objet de deux Masterclasses publiques, comme le veut la tradition des Ateliers. Pietro Marcello est invité en collaboration avec la HEAD-Genève.

Visions du Réel aura la joie et l’honneur de recevoir Tatiana Huezo Sánchez, une cinéaste liée de longue date avec le Festival, et Pietro Marcello, un réalisateur aventureux au parcours singulier, dans le cadre des Ateliers 2021 du Festival. Les œuvres des deux cinéastes, dans leur originalité respective, permettent de rendre compte de l’importance et de la diversité artistiques du paysage du cinéma du réel contemporain.

À travers une œuvre aussi engagée que personnelle, Tatiana Huezo Sánchez brosse le portrait de son pays et dénonce sans relâche les mécanismes de la terreur, en recourant à un langage cinématographique poétique et sensible, qui parvient avec une grande pudeur à donner corps à l’absence, à la violence et à la souffrance.

S’inscrivant dans une scène cinématographique – souvent documentaire – italienne contemporaine formellement audacieuse et sensuelle (Alice Rohrwacher, Michelangelo Frammartino, Roberto Minervini, etc.), le travail de Pietro Marcello est quant à lui imprégné de son intérêt profond pour la littérature et l’histoire de l’art, réinventant sans cesse les codes cinématographiques avec humanisme, romantisme et grande liberté artistique.

Tatiana Huezo Sánchez, renommée internationale

Née au Salvador et vivant au Mexique, Tatiana Huezo Sánchez est diplômée du Centro de Capacitación Cinematográfica (CCC) et détient un Master en Documentaire de création de l’Université Pompeu Fabra de Barcelone. Après ses premiers essais – des courts métrages tels que Arido (1992), Familia (2004) ouSueño (2005) – elle obtient une renommée internationale avec son premier long métrage, El lugar más pequeño (2011), présenté en première internationale à Visions du Réel en 2011 et lauréat du Grand prix pour le meilleur long métrage. Fort de ce succès, le film est programmé par plus de 80 festivals dans le monde. Puis, après le court métrage Ausencias (2015), elle réalise Tempestad (2016), présenté en première mondiale à la Berlinale (section Forum) et primé par quatre Prix Ariel – décernés par l’Academia Mexicana de Artes y Ciencias Cinematográficas. Au cours des dernières années, elle a non seulement enseigné le cinéma dans divers contextes académiques internationaux mais aussi écrit le livre El Viaje, rutas y caminos andados para llegar a otro planeta, dans lequel interviennent huit documentaristes témoignant de leur processus créatif. En 2021, elle révèle son premier film de fiction, Noche de fuego.

Pietro Marcello, autoditacte

Pietro Marcello est né à Caserte, en Campanie, en 1976. Il étudie d’abord la peinture à l’Académie des beaux-arts de Naples. Autodidacte, il fait ses premières armes dans le cadre de « vidéos participatives » tournées dans les prisons où il enseigne. De 1998 à 2003, il programme les rendez-vous cinématographiques Cinedamm, au Damm de Montesanto, dont il est l’un des membres fondateurs. C’est dans ce contexte qu’il réalise ses premiers courts métrages Carta et Scampia (2003). En 2004, il achève Il cantiere, un documentaire qui remporte le Prix Libero Bizzarri. L’année suivante, il réalise La Baracca. Son premier long métrage, Il passaggio della linea (2007) remporte de nombreuses distinctions. Mais c’est en 2009 avec La bocca del lupo primé à Turin et à la Berlinale (section Forum) qu’il obtient la reconnaissance internationale. En 2011, il rend hommage à Artavazd Pelechian dans Il silenzio di Pelesjan, tandis que Bella e perduta (2015), sélectionné à Locarno et Grand prix du jury à la Roche-sur-Yon, le fera connaître d’un plus large public. En 2019, Martin Eden, adapté du roman éponyme de Jack London, est présenté à la Mostra de Venise et rencontre un très grand succès critique. Le film incarne par ailleurs un passage de l’œuvre de Marcello à la fiction, tout en maintenant un lien très fort avec le documentaire. Son nouvel opus Per Lucio sera présenté à la Berlinale 2021.

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