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CityClub

Adrien Kuenzy
31 mai 2023

Le Cinéma CityClub, bien fréquenté. ©DR

Depuis sa réouverture en 2011, le cinéma CityClub de Pully propose une programmation axée sur les évènements.

Ouvert en 1958 à Pully, une ville à deux pas de Lausanne, le Cinéma CityClub ne cesse aujourd’hui de diversifier son offre. Avant sa fermeture début 2011, c’est Cinérive qui exploitait la salle depuis le début des années 1980. « Autour de 2009, elle était déjà en sursis », explique Nicolas Wittwer, responsable communication et presse, déjà présent au moment de la réouverture en septembre 2011, près de deux ans après la création de l’Association du CityClub. « Dès le début, il y avait cette volonté de faire une programmation très axée sur les événements, en proposant, en plus des quatre films par mois en projection régulière, des rencontres avec les cinéastes, une offre musicale et des séances pour le jeune public et les seniors. » Pour concrétiser ces projets, toutes les installations techniques ont été remplacées et les deux premières rangées de fauteuils enlevées, passant de 240 places à 204 places. Ce qui a permis de construire une scène de 24 mètres carrés pour les événements en live. « Au fur et à mesure des saisons, on a eu envie de proposer toujours plus de rencontres, de films inédits qui n’ont pas forcément de distributeur·trice, de travailler avec d’autres cinémas indépendants. »

Doté d’une salle de 270 mètres carrés et d’un hall – plus que chaleureux – de 85 mètres carrés, le CityClub est devenu aussi incontournable pour les cinéastes du pays, ayant projeté pas moins de 25 films suisses en 2022. Les autres chiffres expriment aussi le succès et la diversité : au total 24’810 spectateur·trice·s l’année passée, 36 films en séances régulières, 37 rencontres avec des cinéastes et autres personnalités du monde culturel, 13 soirées « Film et concert », 76 projections du P’tit CityClub et 50 séances scolaires et pédagogiques qui comptabilisent 3767 spectateur·trice·s. « Nous avons chaque année élargi notre public depuis 2011, sauf bien sûr durant la pandémie, conclut Nicolas Wittwer. L’année dernière, notre cinéma a accueilli plus de monde qu’en 2019. » Un optimisme bienvenu en ces temps difficiles.

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